L’impôt des sociétés peut représenter jusqu’à 1/3 des profits d’une entreprise. Pour éviter qu’elle ne s’accapare une trop grande partie des bénéfices, il est possible d’adopter certaines mesures légales. Quelles sont les solutions pour réduire l’impôt sur les sociétés ? Pour le savoir, prenez quelques minutes pour lire cet article.
L’augmentation des provisions
Les provisions sont d’excellents moyens pour réduire votre bénéfice imposable. Comme les bénéfices sont intimement liés aux impôts, ces derniers en seront également réduits. Notez bien que les provisions concernées sont les charges déductibles. En effet, il est déconseillé de provisionner un licenciement.
La sollicitation des conseils et de l’expertise d’un expert-comptable
Pour alléger les charges fiscales, vous pouvez faire appel à un expert-comptable pour discuter des différentes possibilités d’optimisation. Durant cet échange, de nombreux points seront abordés :
- Les charges qui peuvent être déduites du résultat fiscal,
- Les méthodes d’évaluation permettant une meilleure déduction fiscale,
- L’amortissement dégressif.
L’augmentation du revenu du chef d’entreprise
Cette technique est bien connue : il s’agit d’augmenter le revenu du dirigeant d’entreprise. Pourquoi cela influe-t-elle sur le montant des impôts sur les sociétés ? Simplement parce que son salaire est une charge déductible du résultat imposable. L’augmenter entraîne donc la diminution de l’IS étant donné que le bénéfice imposable sera moins élevé.
Le recours aux crédits d’impôts
Beaucoup de crédits d’impôts peuvent être appliqués sur l’IS : apprentissage, CICE, innovation, recherche, famille, etc. Il vous suffit de trouver quelques-uns pour alléger les charges fiscales de votre entreprise.
L’implantation de votre entreprise dans une zone aidée
Si vous êtes encore au stade où vous vous demandez où implanter votre société, cette méthode vous sera d’une grande aide pour diminuer le montant de vos impôts. Le principe est simple : créez votre société dans une zone aidée, connue sous l’acronyme ZARF (Zone d’Aide à Finalité Régionale). De cette façon, votre entreprise aura droit à une exonération totale d’IS pendant les deux premières années. Passé ce délai, l’impôt prélevé sera dégressif.
La réalisation d’un don
Cela peut paraître illogique, pourtant faire un don allégera vos impôts. Ceux-ci diminueront de 40 à 90 % de la valeur du don. Attention, il ne s’agit pas de n’importe quelle action caritative. En effet, le don en question peut être un bien culturel considéré comme un trésor national, une œuvre d’intérêt général ou bien un trésor national dans le secteur public. Il peut aussi prendre la forme d’une mise à disposition d’un salarié. En plus d’alléger vos impôts, cette méthode enverra une image positive de votre entreprise.
Le financement de la retraite complémentaire des salariés
Financer la retraite complémentaire des salariés ne pourra être que bénéfique pour votre entreprise, mais aussi pour vos employés. Il faut savoir que les cotisations de vos travailleurs sont déductibles de l’IS.
Le report de déficits
Dans le monde des affaires, reporter les déficits est mal vu, pourtant ce procédé peut diminuer les impôts sur les sociétés durant les années bénéficiaires. Plus vous disposez d’un stock de déficits important, moins vous payez d’IS.
La multiplication des contrats d’assurance complémentaire
En contractant plusieurs contrats d’assurance complémentaire, vous pourrez bénéficier d’une protection sociale optimale. Mais l’avantage de cette méthode ne se limite pas là, car sachez que les primes versées par l’entreprise pourront être déduites du résultat fiscal imposable, dans la limite du raisonnable. Pour calculer le montant exact déductible, faites appel à un expert-comptable ou à un assureur mandaté.
L’alimentation des plans d’épargne salariale
L’épargne salariale, lorsqu’elle fait l’objet de versements sous un plafond dont le montant se situe entre 3 000 et 6 000 euros par salarié, n’est pas soumise à l’IS et aux charges sociales. Votre trésorerie s’en sortira ainsi gagnante.
