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Guide pour ouvrir une clinique privée

Les centres hospitaliers privés ont  actuellement le vent en poupe. L’une des raisons à cela, c’est le vieillissement croissant de la population française qui fait augmenter la demande en matière de soins médicaux. Cependant, créer une clinique privée n’est pas du tout facile. Cela requiert beaucoup de temps, de connaissances et surtout de préparation. Avant de vous lancer dans ce projet, il est nécessaire de connaître tous les points essentiels en la matière. Retrouvez-les tout de suite dans cet article !

 

Cerner les cibles

 

Le premier point  sur lequel vous devrez vous pencher est la détermination de vos clients cibles (public mixte, personnes à faible pouvoir économique, VIP). C’est en fonction du public visé que vous allez définir votre lieu d’implantation et les tarifs que vous allez appliquer. Il faut également définir votre cadre de travail. Est-ce que vous allez traiter toutes les maladies ? Votre domaine est alors généralisé. Ou bien envisagez-vous de créer une clinique spécialisée en une pathologie ? La réponse dépend souvent de vos compétences médicales ainsi que de celles de vos collègues.

 

Connaître réellement ce qu’est une clinique privée

 

Une clinique privée est une entreprise particulière. Elle est alors soumise aux mêmes règles commerciales et fiscales que toutes les autres entreprises (création d’un business plan, inscription au Registre du Commerce, déclaration fiscale…). Il faut également choisir un statut juridique entre : Société Civile Professionnelle, Société Anonyme (SA), Société par Actions Simplifiée et Société à Responsabilité Limitée (SARL).

 

La création d’une clinique privée implique plusieurs démarches administratives à suivre :

 

  • l’enregistrement auprès de l’Ordre des Médecins ;
  • l’inscription à la Direction Départementale des Affaires Sanitaires et Sociales (DDASS) du département d’implantation de la clinique ;
  • l’inscription au Registre des Professionnels de Santé et des Praticiens Médicaux ;
  • la déclaration d’activité auprès de l’Union de Recouvrement des Cotisations de Sécurité Sociale et d’Allocations Familiales ;
  • la demande d’immatriculation à la Caisse Autonome de Retraite des Médecins de France ;
  • la demande d’un extrait Kbis qui prouve l’existence légale de votre clinique ;
  • la demande d’autorisation d’exploitation auprès du Ministère de la Santé et de l’Ordre des Médecins

 

Trouver un financement

 

Au départ, ce sont vos ressources financières qui vont constituer le capital de votre entreprise. Par la suite, vous devrez faire appel à des actionnaires ou investisseurs pour augmenter les apports. Ceux-ci peuvent être vos confrères ou parfois des non professionnels de la santé. Vous pouvez également  avoir recours aux institutions financières ou à la banque. Attention ! Tout partenariat doit être légalisé dans le cadre d’un contrat signé devant le notaire.

 

Choisir un local adapté

 

De préférence, il faut construire ou aménager des locaux ayant déjà existé. Un immeuble à usage d’habitation est strictement à proscrire. Avant d’entamer les travaux de construction ou d’aménagement, il est nécessaire de faire appel à un architecte. Celui-ci connaît parfaitement les normes relatives à la réalisation d’un établissement de soins. Veillez également à ce que votre clinique soit facilement accessible géographiquement et n’oubliez pas de mettre en place une voie pour les personnes à mobilité réduite.

 

Opter pour un équipement de qualité

 

Souvent, on est tenté d’acheter du matériel d’occasion ou à bas prix. Cependant, il s’agit ici d’un projet médical donc, un secteur très délicat. Ainsi, il est préconisé de choisir du matériel neuf sous garantie fournisseur ou fabricant. En outre, si votre budget est plus ou moins limité au  début de votre activité, vous pouvez seulement vous procurer des équipements les plus usités (appareil de radiologie, scanner, échographie, laboratoire d’analyses, etc). Au fur et à mesure, vous pourrez compléter votre équipement ou même doter votre clinique d’un service ambulancier.

 

Assurer une bonne gestion de personnel

 

Le personnel fait partie des éléments-clés du développement de votre activité médicale. Ainsi, choisissez bien vos futurs collègues en tenant compte de leurs compétences. L’organisation des ressources humaines doit être bien structurée, à savoir :

– un infirmier à la tête d’une équipe de soins va diriger des aides-soignants s’occupant chacun de 5 malades ;

– 2 à 4 médecins généralistes vont assurer les consultations (24/7) ;

– les médecins spécialistes seront recrutés en fonction des besoins.

 

Gérer au mieux ses activités

 

Tout comme les autres entreprises de  ce genre, une clinique privée doit être dotée de plusieurs services garants de son bon fonctionnement. Par exemple, il est nécessaire de mettre en place un service comptable pour gérer efficacement le budget. En outre, l’utilisation des outils de gestion tels que les procédures de travail, les protocoles de soins, les rapports d’activités comptable et médicale, les indicateurs de performance, les tableaux de bord… contribuent à l’amélioration de vos activités.

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