Si vous travaillez dans la maçonnerie depuis longtemps, pourquoi ne pas créer votre propre entreprise ? Ainsi, vous deviendrez votre propre patron et vous gagnerez beaucoup plus d’argent. Cependant, lancer et gérer une entreprise de bâtiment rentable, c’est bien plus que de savoir comment travailler le béton. Pour réussir, vous aurez besoin d’une bonne organisation, de certaines connaissances, de compétences en relations humaines et un certain nombre d’autres qualités. Beaucoup de propriétaires d’entreprise échouent, non pas à cause de leur compétence dans la maçonnerie, mais parce qu’ils ne savaient pas comment gérer une entreprise. Pour vous aider, découvrez dans ce guide tout ce que vous devez savoir avant de lancer votre entreprise de maçonnerie.
Les critères exigés pour l’ouverture d’une entreprise
Pour ouvrir une entreprise de maçonnerie, il est obligatoire de remplir les critères suivants :
- Être majeur ou mineur de plus de 16 ans qui a la capacité de gestion, c’est-à-dire, disposant d’une autorisation de ses parents ;
- Ne pas occuper un poste ou exercer un métier qui ne soit pas compatible avec la maçonnerie.
À noter que la création d’une entreprise spécialisée dans la maçonnerie doit être faite par des personnes qui disposent d’une qualification ou d’une expérience professionnelle adéquate. Vous pouvez intervenir dans ce domaine si vous disposez des diplômes suivants :
- Un CAP (Certificat d’Aptitude Professionnelle) en maçonnerie ;
- Un BTS (Brevet de Technicien Supérieur) spécialisé en bâtiment ;
- Un Bac professionnel dans le domaine du bâtiment et des gros œuvres.
Les étapes à suivre pour la création d’une entreprise de maçonnerie
1 – Une étude de projet
Les travaux de maçonnerie concernent de nombreux domaines, par exemple les cheminées en briques, le béton, les trottoirs et les autres travaux de réparation. Si vous voulez que votre entreprise soit rentable, vous devez savoir choisir les bons services et faire une étude de marché détaillée. Il s’agit de définir votre force et faiblesse face à vos concurrents.
Ces informations seront utiles pour l’établissement d’un business plan et elles peuvent ensuite être utilisées contre vos concurrents. Ainsi, vous aurez des avantages avant même de pénétrer le marché. Il existe de nombreuses ressources en ligne qui peuvent vous aider dans l’élaboration de votre plan. Choisissez les modèles adaptés à vos besoins et vous disposerez d’un bon plan au cas où vous devriez demander des prêts.
2 – La légalisation de votre nouvelle entreprise de maçonnerie
Il est important que votre entreprise soit conforme à la norme et à la législation en vigueur dans votre région. Alors, renseignez-vous auprès des autorités compétentes pour savoir quel protocole vous devez suivre. Il s’agit, par exemple, des codes des impôts, des licences et permis appropriés, des assurances… Voici les étapes essentielles à suivre dans l’ouverture de votre entreprise de maçonnerie :
- Commencez par choisir le statut juridique de votre entreprise : SARL, SAS…
- Définissez et enregistrez votre nom commercial ;
- Enregistrez votre entité commerciale ;
- Inscrivez votre entreprise à la chambre des métiers et de l’artisanat (CMA) ;
- Ouvrez un compte bancaire professionnel ;
- Faites une déclaration d’impôts ;
- Demandez les licences et permis requis.
3 – Les assurances
Dans le domaine de la maçonnerie, vous devez souscrire une assurance. Cela vous protégera, vous et vos employés, en cas d’accident du travail. Il est aussi fortement conseillé de souscrire une caution pour protéger vos clients potentiels de tout dommage causé à la propriété.
Lorsque vous recrutez des travailleurs, assurez-vous qu’ils ont les compétences nécessaires pour effectuer correctement leur tâche et qu’ils sont couverts par une assurance. Ensuite, assurez-vous d’avoir un bon climat social dans l’entreprise. À noter que la couverture d’assurance doit être valable au moment de l’ouverture du premier chantier.
En outre, pour que vos clients puissent bénéficier des aides de l’État sur les travaux de maçonnerie, il faut que votre entreprise dispose du label RGE (Reconnu Garant de l’Environnement). Pour l’obtenir, il suffit de suivre une formation auprès d’un organisme agréé.
